More, however, needs to be said about one aspect of the problem. If asymmetric preferences mean that majorities will accept a regime of minority guarantees only when they are weak, when will they accept a centripetal regime? Such a regime rests on the willingness of moderates to appeal, at the margin, for the votes of members of groups other than their own and to form an interethnic vote-pooling coalition that can fend off challenges from monoethnic parties on the extreme flanks. There are two typical occasions for the adoption of measures to encourage such behavior. The first occurs when outside experts recommend such a regime. This, however, is a rare event, because international experts tend, for a variety of reasons, to favor proportional electoral systems and consociational guarantees.6 A more common occurrence is the need of a party of the majority group for the votes of the minority. When minority votes are unusually valuable, generally because the majority is divided between parties competing for its vote, it is possible to conclude a centripetal arrangement, in which group claims are compromised as votes are pooled by the two groups for parties from both. A good illustration comes from Malaysia, which long had a regime of conciliatory ethnic politics that was repeatedly misclassified as consociational.7 Malaysia had no grand coalition, no minority veto, no proportionality—in fact, the Malay majority was greatly advantaged in government positions and financial allocations—and it was a thoroughly majoritarian democracy, characterized by a vigorous antinomy between government and opposition. What Malaysia did have was an interethnic coalition (known as the Alliance), flanked by ethnic opposition parties. That coalition was formed in the years before independence, when the leading Malay party needed votes from the Chinese minority to fend off a challenge from a party led by a charismatic Malay politician who had been influential in opposing British plans for continued colonial rule after World War II.8 The result was a rather durable multiethnic coalition. (More on the Malaysian case in the next section.)

Cependant, il faut en dire plus sur un aspect du problème. Si les préférences asymétriques signifient que les majorités accepteront un régime de la minorité ne garantit que lorsqu'elle est faible, quand acceptera-t-elle régime centripète ? Un tel régime repose sur la volonté des modérés faire appel, à la marge, pour les votes des membres de groupes autres que leur propre et de former une coalition interethnique de mise en commun des voix qui peut se défendre face aux défis des partis monoethniques sur les flancs extrêmes. Là sont deux occasions typiques pour l'adoption de mesures visant à encourager tel comportement. Le premier se produit lorsque des experts externes recommandent de tels un régime. Il s'agit toutefois d'un événement rare, car des experts internationaux ont tendance, pour diverses raisons, à favoriser les systèmes électoraux proportionnels et garanties consociatives.6 Un cas plus fréquent est le besoin d'un parti du groupe majoritaire pour les votes de la minorité. Quand la minorité les votes sont exceptionnellement précieux, généralement parce que la majorité est divisée entre les partis en compétition pour son vote, il est possible de conclure un arrangement centripète, dans lequel les revendications du groupe sont compromises en tant que votes sont mis en commun par les deux groupes pour les parties des deux.Une bonne illustration vient de la Malaisie, qui a longtemps eu un régime de politiques ethniques conciliatrices qui ont été à plusieurs reprises qualifiées à tort de consociatives7. La Malaisie n'avait pas de grande coalition, pas de veto minoritaire, pas de proportionnalité - en fait, la majorité malaise était grandement avantagée dans les positions gouvernementales et les allocations financières - et c'était une démocratie majoritaire, caractérisée par une vigoureuse antinomie entre gouvernement et opposition. Ce que la Malaisie avait, c'était une communauté interethnique coalition (connue sous le nom d'Alliance), flanquée de partis d'opposition ethniques. Cette coalition a été formée dans les années qui ont précédé l'indépendance, lorsque le le principal parti malais avait besoin des votes de la minorité chinoise pour se défendre un défi lancé par un parti dirigé par un politicien malais charismatique qui avait été influent dans l'opposition aux projets britanniques de maintien de la domination coloniale après la Seconde Guerre mondiale.8 Le résultat a été une coalition multiethnique assez durable. (Plus d'informations sur le cas malaisien dans la section suivante.)